L'occupation romaine, dans l'ensemble, n'est pas tyrannique pour la Grèce. Les Romains, malgré leur dynamisme, restent ébahis devant la splendeur de la civilisation hellénique et commencent à imiter les habitudes grecques. Le poète Latin, Horace, parle de la domination romaine en ces termes : "La Grèce conquise a conquis son barbare de conquérant". Seules les premières années furent terribles pour les Grecs, principalement en raison de leur attachement à leur religion, d'abord à l'ancienne, puis au christianisme. En dépit de cela, Rome respecte la pensée grecque. Pour preuve, les enfants des Romains célèbres reçoivent l'éducation de maîtres Grecs. Ainsi, un changement s'opère dans la domination romaine, qui prépare déjà le terrain au nouveau miracle, byzantin cette fois, en 330 ap. J.-C.